Elisabeth, août 2016

Je me suis inscrite en 2016 avant de partir au mois d'août de la même année.
Cela faisait deux ans, depuis 2014 et la guerre livrée par le Hamas contre Israël, guerre soutenue par des manifestants français propalestiniens, que je mûrissais ma décision. Les mots de soutien à Israël et à Tsahal ne suffisaient plus. Il me fallait partir.
Après l'avis favorable de SAR-EL, je fus donc affectée en Galilée, dans une base au Nord d'Israël. Je foulais enfin, et pour la première fois, cette Terre mythique et rêvée. J'allais connaître aussi le rare privilège de vivre pendant deux semaines aux côtés de son armée, si puissante stratège. Depuis bien longtemps, j'avais compris l'unité absolue de Tsahal et d'Israël. Au service du peuple d'Israël, de son indépendance et de la vie.
L'accueil sur place fut extrêmement chaleureux, que ce soit à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, ou dans la base. Et alors que j'imaginais des soldats distants, sur le qui-vive permanent et en état de tension constante, ou encore dérangés par ces civil(e)s français(es) n'ayant aucune discipline militaire sauf leur seule bonne volonté, j'observais des jeunes gens - filles et garçons - particulièrement affables, détendus, ouverts, mais totalement habités par leur professionnalisme, leur sang-froid et la maturité exigée par leur mission.
Avec le groupe, j'assistais chaque matin à 7 h au lever du drapeau, j'appris la Hatikva, et je collaborais aux tâches qui nous étaient confiées. Pour ma part, je fus chargée du réfectoire. Ce qui ne fut pas la plus pénible des tâches ! Café à volonté et salle climatisée. Un environnement particulièrement confortable pour assurer le rangement et le ménage de la salle, avant et après les trois services de repas de la journée.
J'appris un peu l'hébreu, échangeai beaucoup et, curieuse de tout, je m'autorisais à poser les questions qui m'intéressaient en étant bien convaincue que je ne recevrais pas toutes les réponses, même si personne ne s'y dérobait. Je découvrais aussi, de la part des soldats et de tous ceux que nous cotoyions, cette capacité naturelle et spontanée à communiquer. Ce qui rendait les soirées particulièrement agréables et chaleureuses.
Ce séjour, cette expérience comptent parmi les événements majeurs de ma vie.
Et je repartirai à nouveau, au service de Tsahal et d'Israël. Au nom de ce soutien indéfectible à Israël, et parce que le contexte est de plus en plus agressif